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Notre histoire

L'histoire
de Femmes Solidaires

De l’UFF à Femmes solidaires Dordogne...

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I - Au début : l’Union des Femmes Françaises (UFF) - 1945-1998

 

Dans l’euphorie de la Libération, les femmes votent pour la première fois (le suffrage enfin universel). Une centaine de comités UFF se créent en Dordogne. C’est dans toute la France, une organisation féminine de masse, populaire qui se met en place, cas unique dans l’histoire du féminisme. Elle est proche du Parti communiste français.

La grande idée est de faire de la vie quotidienne le point de départ de l’analyse sociale et politique. L’UFF est une association non mixte ; les femmes vont s’organiser entre elles, elles sortent de leurs familles, elles s’appellent « amies ». Les femmes de milieu populaire vont aussi rencontrer là d’anciennes résistantes et des militantes.

L’élan retombe vite. Avec les trente glorieuses, c’est la période de « l’homme gagne-pain et de la ménagère ». On va défendre les intérêts des familles populaires (l’entraide, le « tablier », l’allocation de rentrée scolaire, la lutte pour l’augmentation de prestations sociales…).

Bien : on garde nos principales valeurs :

- Le pacifisme et les solidarités internationales

- Le travail des femmes : dès le premier congrès de 1945, « À travail égal, salaire égal » se voit assorti de conditions pour faciliter le travail des femmes (revendications, ouvertures de crèches, garderies d’enfants) ; on soutient les grandes grèves ; quand plus de femmes travaillent (hors foyer), les revendications deviennent la formation professionnelle, la demande de structures de garde...

- Le corps des femmes : promotion de l’accouchement « sans douleur » dès 1955, prises de position contre les lois interdisant l’avortement et l’information sur la contraception.

- Le féminisme ? On revendique l’égalité femmes/hommes dans la famille et la société ; mais on reste sur la notion de complémentarité dans le couple, et notre mouvement reste à l’écart des féministes et du mouvement post 1968.

L’UFF devient en 1996 l’UFF-Femmes solidaires (souci de continuer à accueillir dans le mouvement les femmes non françaises), puis en 1998 Femmes solidaires, la continuité est assurée. 

II - Femmes solidaires depuis 1998

Le féminisme : on y est ! Ce combat fait aujourd’hui partie intégrante de nos actions.

Toujours les solidarités à l’international :

  • Participation à des événements internationaux, à la Marche mondiale des enfants dont une étape a lieu à Périgueux, à la Marche mondiale des femmes, à la conférence internationale des jeunes femmes de la planète …

  • Egalement, des rencontres avec une journaliste rwandaise, un soutien financier à la création de 2 lycées de jeunes filles à Kaboul, contribution à la création de Dordogne-Palestine, des conférences et des rencontres avec des militantes, de Colombie, Argentine, Iran, Palestine, Turquie…

L’égalité femmes/hommes :

  • Des interventions depuis une dizaine d’années en écoles, lycées, collèges, mais aussi à l’IUT et auprès des jeunes de Garantie jeunes…

  • De notre rencontre avec l’adjointe au maire de Périgueux, nait le Mois des droits des femmes de Périgueux, auquel nous participons en mars de chaque année.

  • L’écrit des femmes (depuis 2016) 2 ou 3 jours de rencontres autour de livres et d’autrices en direction des scolaires et du grand public avec aussi des spectacles

  • Notre Matrimoine célébré avec le MAAP (depuis 2020). Il fallait bien compléter les journées du Patrimoine !

  • Mais aussi des ciné-débats, des rencontres avec…, des kféminstes (rencontres-débats à thème)…

La lutte contre les violences faites aux femmes

  • Permanences d’accueil depuis 2016 sur Périgueux.

  • Participation à l’étude menée par le national sur l’accueil dans les gendarmeries et commissariats de police (analyse départementale).

  • Partie civile dans un procès pour viol, avec le témoignage de Marie-France Hirigoyen.

  • Devant le palais de justice de Périgueux tous les mercredis matin, soutien à Jacqueline Sauvage puis à d’autres causes (pendant 6 mois).

  • Sur les marchés de Périgueux, Sarlat, Thiviers, dénonciation des féminicides.

Lutte contre l’excision (projet national avec une association partenaire en Ethiopie) :

  • diffusion du documentaire Kimbidalé,

  • marrainage de fillettes,

  • recueil de financement, …

Nous ne pouvions pas manquer #MeToo.

Aujourd’hui, nous sommes plus visibles dans notre département et notre comité opte pour une nouvelle organisation de l’association avec une direction collégiale et 4 antennes dynamiques : Périgord Blanc, Périgord Limousin, Périgord Noir, Périgord Vert.

Toujours partantes pour de nouveaux projets !

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